La candidate socialiste reproche à l'UMP d'avoir «voté contre» le partage de voitures électriques dans la capitale. Les archives du Conseil de Paris montrent l'inverse.
Trois ans tout juste après sa création, le service Autolib', projet phare du second mandat de Bertrand Delanoë, n'en finit pas d'électriser la campagne des municipales à Paris. «La droite était contre», «la droite a voté contre», martèle Anne Hidalgo, dans les colonnes du Parisien et sur le plateau de Radio Classique. Pourtant, les archives des débats au Conseil de Paris, entre février 2009 et octobre 2013, livrent une version sensiblement différente.
Hormis la première délibération de février 2009, pour laquelle il s'est abstenu, le groupe UMP et apparentés (UMPPA) a voté positivement toutes les délibérations concernant Autolib'.
Joint par Le Figaro, Bruno Julliard, porte-parole d'Anne Hidalgo, reconnaît que la candidate socialiste a parlé un peu vite.
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