La guigne qui colle au président, au premier ministre, au gouvernement, Anne Hidalgo n'en veut pas. La candidate socialiste à la Mairie de Paris s'est ingéniée, une nouvelle fois, mardi 22 octobre, à ne pas se laisser contaminer par l'impopularité qui les mine. "Il faut redonner confiance à ceux qui doutent, surtout au plan national", a-t-elle glissé, aux côtés de ses alliés communistes, lors d'une conférence de presse destinée à mettre en scène leur accord pour les municipales de mars 2014.
Mme Hidalgo intronisait Ian Brossat, le jeune président des élus du Front de gauche au Conseil de Paris dans le rôle de porte-parole de campagne. Il s'ajoute aux trois socialistes déjà nommés, auxquels la candidate a associé la députée Seybah Dagoma et l'adjointe à la vie scolaire, Colombe Brossel. Mais il n'a évidemment pas le même statut. Comment imaginer qu'il ne préservera pas sa liberté de parole pour critiquer le gouvernement ou l'exécutif ? Mme Hidalgo se gardera de l'en empêcher – au nom du respect de ses partenaires. "On n'est pas dans une fusion. On a besoin de nos différences", a-t-elle expliqué. C'était une jolie litote.
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