"C'est la première rentrée de la refondation", a affirmé le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon. Il est vrai que septembre 2013 signe le début de la mise en application de la réforme des rythmes scolaires. Mais cette réorganisation de l'emploi du temps des élèves est loin de faire l'unanimité. Pour Danielle Simonnet, conseillère de Paris, elle va à l'encontre de l'école de la réussite pour tous.
La rentrée scolaire sera marquée par l’application précipitée de la réforme des rythmes éducatifs. Officiellement, elle prétend contribuer à lutter contre les inégalités et l’échec scolaire. Dans les faits, elle va au contraire les renforcer. Sur fond de politiques d’austérité, on veut nous divertir de l’essentiel : la politique du gouvernement n’engage pas les ruptures nécessaires pour refonder l’école au service de la réussite de toutes et tous.
Se refusant à repenser le rôle de l’école et des apprentissages dans l’émancipation et les moyens y contribuant, elle se décharge sur les collectivités locales. À la veille des élections municipales, il est urgent de clarifier la juste place des communes en matière de politiques éducatives, de repenser la complémentarité des temps de l’enfant dans une perspective d’émancipation et non de divertissements.
Aggravation des inégalités scolaires
Moins d’un élève du primaire sur quatre sur l’ensemble du territoire national connaîtra cette année la semaine de quatre jours et demi. Ce seul chiffre démontre que la réforme aggrave les inégalités territoriales.
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