Opposant déclaré à son neveu Bachar Al-Assad, ses propriétés immobilières font grincer des dents élus et ONG.
Rifaat Al-Assad n'est pas un grand bavard. L'oncle de Bachar Al-Assad partage sa vie entre la France, le Royaume-Uni et l'Espagne et accorde peu d'entretiens. Ancien rouage essentiel du régime syrien, il est aujourd'hui un opposant déclaré. S'il ne fait l'objet d'aucune sanction internationale, il reste cependant discret. Seulement, depuis quelques semaines, son nom est, bien malgré lui, cité de plus en plus fréquemment pour ses luxueux biens immobilliers en Ile-de-France.
Ce soudain regain d'attention, il le doit notamment à deux conseillers municipaux du 16e arrondissement. "J'ai été intrigué par une parcelle de terrain située près d'Auteuil, à l'angle des rues Henri-Heine et Jasmin", se souvient David Alphand (divers droite), contacté par francetv info. Depuis plus de vingt ans, ce bout de terrain dans les quartiers chics est inoccupé. Abandonné aux ordures et aux rats, malgré les tentatives de la mairie pour mettre la main dessus. "Le bruit courait que ce terrain était la propriété d'un dictateur ou de sa famille située de l'autre côté de la Méditerranée. Avec l'aide de Laurence Dreyfuss [conseillère municipale UMP] et de quelques amis qui ont une réelle expertise, j'ai remonté la piste et la trace de Rifaat Al-Assad." L'élu décrit un "véritable travail d'investigation dans des méandres juridico-financiers".
Les très encombrantes propriétés de la famille Assad à Paris http://t.co/BhbCH0yfO3 via @lemondefr
— David Alphand (@david_alphand) September 13, 2013
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