vendredi 24 mai 2013

Municipales à Paris : le 12e, calvaire de l'UMP


Depuis la création du parti, ses candidats investis ont toujours été battus dans cet arrondissement crucial pour la conquête de la mairie de Paris.


Actuelle députée de la quatrième circonscription de l'Essonne, Nathalie Kosciusko-Morizet n'a pas encore décidé dans quel arrondissement parisien elle allait lancer sa conquête pour la mairie de Paris. Lorsqu'elle a déclaré qu'elle jetait l'éponge, son ex-rivale Rachida Dati lui a conseillé de faire "acte de courage" pour "compenser son défaut d'implantation" dans la capitale et de se rendre "dans un arrondissement où se joue en partie la victoire, par exemple le 12e". Mais au regard des précédentes échéances électorales qui se sont déroulées dans l'"arrondissement de Reuilly", qui accueille aujourd'hui trois permanences UMP - soit la plus grande concentration de tout Paris -, il faudrait que la candidate soit kamikaze pour suivre les conseils de l'actuelle maire du 7e. Car depuis la création du parti en 2011, tous les candidats estampillés UMP qui se sont présentés dans le 12e lors des élections législatives ou municipales partagent trois points communs : ce sont de fortes personnalités médiatiques qui ont été parachutées, puis battues, souvent à plate couture. 

Législatives 2007 : Arno Klarsfeld, le provocateur marathonien

Parachuté par Nicolas Sarkozy dans la 8e circonscription qui comprend la majeure partie du 12e, l'UMP Arno Klarsfeld a perdu contre sa rivale Sandrine Mazetier lors des législatives de 2007.

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