Le périphérique parisien célèbre jeudi ses quarante ans mais ses quelque 100.000 riverains ne sont pas à la fête: pour eux, le "périph", c'est avant tout du bruit et de la poussière.
"Il y a trop de poussière: on la retrouve partout: sur les meubles, au sol... Pratiquement tous les jours, il faut passer l'aspirateur ou un coup d'éponge", décrit Pascal Okitadjanga, 48 ans.
Comme lui, des dizaines de milliers de Parisiens et de banlieusards vivent à proximité de cette autoroute urbaine de 35 km qui voit défiler jusqu'à 1,1 millions de véhicules par jour, avec une moyenne de 240.000 véhicules passant par jour à un point donné.
De chaque côté de cette frontière entre Paris et la banlieue, des centaines d'immeubles de logements se toisent, à quelques mètres du flot ininterrompu de véhicules.
Cent mille riverains, l'équivalent d'une ville comme Nancy, sont exposés aux nuisances.
"Près du périphérique, c'est là où on a les niveaux les plus importants de dioxyde d'azote", relève Arthur de Pas, ingénieur communication à Airparif.
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