6 février 1934. “Soirée d’émeute” (“le Figaro”), “journée de guerre civile” (“le Matin”), la Concorde transformée en champ de bataille, le gouvernement en crise. La gauche accuse les Croix-de-Feu et leur chef La Rocque. Et pourtant, il n’y était pas ! Il s’explique dans ses carnets
Dès le matin du mardi 6 février, Paris a la fièvre. Le Figaro, plutôt modéré, ne l’est plus du tout : « La situation politique est grave », annonce-t-il avec les manifestations du soir ; « Allez-vous-en vite et tous ! », titre-t-il en éditorial alors que le nouveau gouvernement du radical Édouard Daladier doit être investi par les députés. Or l’Union nationale des combattants, l’Action française, les Jeunesses patriotes, la Ligue des contribuables et même l’Association républicaine des anciens combattants (Arac), proche du Parti communiste, appellent les Parisiens à manifester dans la rue leur “colère patriotique”. Le colonel de La Rocque et ses Croix-de-Feu se sont ralliés tardivement à ce mouvement.
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