Le maire de Paris et ses élus socialistes dénonçaient auparavant les dangers de cette technique.
L'anecdote illustre l'évolution de la Mairie de Paris sur le sujet. Opposant aux caméras de vidéosurveillance dans les espaces publics, aux Halles en particulier, l'ancien élu socialiste du premier arrondissement de Paris, Alain Le Garrec, est aujourd'hui conseiller technique auprès du directeur de la prévention et de la protection. Cette direction de la Ville de Paris est chargée, entre autres missions, «de la politique de sécurité, de tranquillité publique à Paris et de lutte contre les incivilités». Un secteur au cœur duquel se trouvent ces caméras que Delanoë regarde d'un œil clément depuis sa deuxième campagne.
Dans son projet présenté avant les municipales de 2008, le maire disait ainsi être favorable «au développement de la vidéosurveillance». Il habillait cette évolution d'une volonté d'agir «dans le respect strict des libertés individuelles», signalant la participation de la Ville de Paris au «plan des 1 000 caméras» de la Préfecture de police. Il sait que la majorité des parisiens y sont aussi favorables.
Philippe Goujon est un peu amer. Le député maire du XVe arrondissement, président de la Fédération UMP de Paris et représentant de l'Assemblée nationale à l'Observatoire de la délinquance se souvient de ces années de bataille au Conseil de Paris et «des dizaines de vœux» déposés en faveur de la vidéosurveillance, «bloqués» par Bertrand Delanoë. «Les Verts étaient très violents, la socialiste Anne Hidalgo se moquait de moi, disant que je voulais espionner tout le monde…»
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