mercredi 3 avril 2013

Anne Hidalgo et la videosurveillance


Le débat sur l'extension de la vidéosurveillance, longuement évoqué, en a été l'emblème : d'un côté, des députés de gauche dénonçant un risque de dérive, de l'autre des députés de la majorité critiquant une posture "idéologique". Deux visions qui se retrouvent également dans le choix des mots : si l'opposition continue de parler de "vidéosurveillance", la majorité tente d'imposer le terme "vidéoprotection".
A vérifier, mais si ce sont bien les députés PS qui utilisent le terme "vidéosurveillance" il faudra en envoyer une copie avec accusé de réception à Bertrand Delanoë et à tous les élus PS de la capitale dont Anne Hidalgo qui continuait d'utiliser le terme "vidéoprotection" dans son dernier chat au Monde.fr (voir ci-dessous)
Pourquoi dire "vidéoprotection" et pas "vidéosurveillance" ? Pourquoi les axes qui vont être équipés de caméras à Paris sont, notamment, des parcours de manifestations ? Que pensez-vous des rapports de l'IAURIF et Scotland Yard qui ont prouvé que cette technologie est à la fois coûteuse et très peu efficace ?
Anne Hidalgo : D'abord, il ne s'agit pas de surveiller, mais de protéger, donc vidéoprotection est le terme adapté. (...).

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