Danielle Simonnet, conseillère de Paris Front de Gauche et candidate aux municipales, interpelle la ministre de la santé, le directeur de l’Agence régionale de santé, celui de l’AP-HP, le maire de Paris et sa première adjointe sur la fermeture du service des urgences de cet hôpital du centre de Paris.
Les urgences de l’Hôtel-Dieu ne sont plus opérationnellement des urgences depuis le 4 novembre. L’Hôtel-Dieu a en effet été vidé de ce qui caractérise un hôpital : les lits d’hospitalisation (médecine interne), l’arrivée des patients notamment par ambulances et par la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) ainsi que les personnels (médicaux et paramédicaux mutés ou non remplacés). Les promesses, les mensonges, les enfumages ont assez duré. La situation exige de la clarté et de la réactivité !
La direction de l'Hôtel-Dieu a fait partir en catimini mercredi 13 novembre dans la soirée le dernier patient du service de médecine interne et a fermé administrativement les lits portés des urgences. Le plan de fermeture est dans sa phase terminale... Le but était simple : réduire l’Hôtel-Dieu à une coquille vide pour plaider ensuite l’insuffisance d’activité et de moyens afin qu’une fermeture totale s’impose d’elle-même. Tel est le plan que les mandarins sont donc en train d’imposer définitivement.
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