L'opposition mais aussi les élus communistes de Paris pressent Bertrand Delanoë de réclamer à l'Etat la dette d'1,3 milliard d'euros qu'il réclamait au gouvernement Fillon avant la présidentielle
Comme si l'affaire de l'élue écologiste du XIIIeme arrondissement de Paris mêlée à un dossier de blanchiment d'argent ne suffisait pas à plomber l'atmosphère au sein de la majorité parisienne... Ce lundi 15 octobre, lors du conseil de la capitale consacré à l'examen des orientations budgétaires pour 2013, Bertrand Delanoë a été mis en cause par les élus communistes, pourtant membres de sa majorité. Ils l'ont critiqué pour sa mansuétude à l'égard de l'Etat.
Transferts de charges
Avant le changement de majorité au plan national, le maire fustigeait le gouvernement Fillon coupable selon lui de ne pas vouloir verser à la capitale 1,3 milliard d'euros. Ces crédits représentent selon le maire la compensation de charges transférées à la capitale( RMI, RSA, APA). Une analyse contestée par le gouvernement Fillon qui estimait avoir bien compensé ces transferts. Le dialogue de sourd a duré plusieurs mois.
Curieusement, dès l'élection de François Hollande à l'Elysée, le maire de Paris a mis en sourdine ses revendications. Il a même déclaré en mai dernier ne pas "vouloir présenter la facture à l'Etat", en raison de l'endettement du pays.
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