Nadia: Selon vous, comment cette réforme pourra-t-elle être gérée par les petites communes, qui n’ont pas le même budget que Paris?
C’est bien le rôle du fonds dédié mis en place par l’état qui finance 50 euros par enfant (et 90 dans les territoires plus fragiles). Cette réforme permet de mieux répartir les temps d’apprentissage. Mais les communes ont la responsabilité de proposer sur les temps libérés par le mercredi matin des activités de qualité aux enfants. Et il est nécessaire d’accompagner financièrement les villes afin qu’il n’y ait pas d’inégalités territoriales. Mais vous savez au delà d’une question d’argent c’est aussi une question de volonté d’investir dans une politique éducative, au bénéfice des enfants. La commune la plus pauvre de France (dans le Nord) a mis en place la semaine de 4 jours et demi à cette rentrée, de mêmes que de nombreuses communes rurales.
Marianne: Je suis musicienne intervenante depuis plus de 10 ans. Je n’assure donc pas les moments périscolaires, étant enseignante et non «animatrice» (je suis Assistante d’enseignement Artistique, agent de la fonction publique territoriale). Mais je m’interroge sur la manière dont mon poste va évoluer! Va -on me réquisitionner pour assurer ces moments?
Je ne peux vous répondre que sur la situation parisienne qui est spécifique. A Paris, des enseignants de la Ville de Paris interviennent sur le temps scolaire pour la musique, les arts visuels et l’éducation physique.
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