La gauche peut-elle perdre Paris ? A droite, Jean-Didier Berthault, porte-parole de Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), sourit : "La dynamique est de notre côté." Selon un sondage Ifop-Fiducial, publié dans le Journal du dimanche du 8 septembre, 5 points séparent désormais la candidate UMP de sa rivale du PS. Mois après mois l'avance d'Anne Hidalgo, qui souhaite succéder à Bertrand Delanoë, s'amenuise.
Toutefois, le système électoral parisien n'est pas un duel. Il prend en compte 20 élections distinctes pour autant d'arrondissements. Chacun élit un nombre de conseillers de Paris proportionnel à sa démographie. La majorité à l'Hôtel de ville se gagne donc localement. Et problème pour NKM, elle n'a pas rassemblé son camp. "La droite parisienne déborde de foyers infectieux", témoigne un parlementaire UMP de la capitale. "Il n'y a pas eu d'effet NKM", renchérit une autre élue UMP.
Premier terrain de dissidence, le 14e arrondissement, terrain d'atterrissage de la candidate désignée à l'issue de la primaire début juin. Bien que l'ancienne maire de Longjumeau (Essonne) ait prudemment attendu la torpeur médiatique de l'été pour annoncer son territoire d'élection, cela n'a pas empêché la guerre interne déclenchée par son arrivée. Marie-Claire Carrère-Gée, vice-présidente du groupe UMP au conseil de Paris a dénoncé un parachutage "en mode barbouze".
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