La candidate de l’UMP à la mairie de Paris Nathalie Kosciusko-Morizet a mis cette semaine au cœur de sa campagne le thème de la sécurité, s’attirant les foudres de la gauche, qui a dénoncé une «gesticulation» et une «instrumentalisation politicienne du dossier des Roms».
Faisant de la sécurité «le premier sujet» de la campagne pour les municipales, l’ancienne ministre avait dévoilé lundi ses propositions dans ce domaine: doublement du nombre de caméras de vidéosurveillance, création d’une police de quartier, et rétablissement des «arrêtés anti-mendicité agressive», qui permettrait selon elle de s’attaquer aux «bandes de Roms» qui cherchent à «dépouiller» la population.
Interrogée mercredi sur I>TELE sur ces arrêtés («On va harceler les Roms ?»), l’ex porte-parole de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle a lâché une petite phrase qui a mis le feu aux poudres: «On va harceler les Roms? Pour le moment qui harcèle qui? Vous avez l’impression qu’on harcèle beaucoup les Roms? Parce que moi, j’ai l’impression que les Roms harcèlent beaucoup les Parisiens».
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