Nathalie Kosciusko-Morizet a décidé de faire de la sécurité "le premier sujet" de la campagne pour les municipales. Et n'hésite pas à dénoncer une flambée de la délinquance dans la capitale. Pourtant, condamner le bilan socialiste de la mairie de Paris en matière de sécurité n'est pas si simple à tirer. Décryptage.
Interrogée ce mercredi sur i>Télé, Nathalie Kosciusko-Morizet a dit vouloir faire de la sécurité son "premier sujet de campagne" à Paris. La candidate en a profité pour rappeler certaines de ses propositions. "Recréer une police de quartier", rétablir les arrêtés "anti mendicité agressive" et doubler le nombre de caméras de surveillance notamment. Ce même jour, l'UMP parisienne s'est fendue d'un communiqué dénonçant "l’escalade de violence qui sévit dans Paris" ciblant particulièrement "l’angélisme de l’équipe sortante" après l'interpellation mardi de 25 jeunes prêts à en découdre dans le 9e arrondissement.
L'offensive est claire pour le parti de droite en cette période électorale : faire de la sécurité un enjeu majeur et taper sur la mairie socialiste dont il répète qu'elle est trop laxiste en la matière. Metronewsdémêle le vrai du faux.
La préfecture de police responsable de la sécurité parisienne
Il est toujours compliqué de reprocher à l'équipe sortante son bilan sur la sécurité. Car, si la mairie a quelques compétences sur le sujet (police de la voirie, conservation du domaine public, gestion des bruits de voisinage et, avec certaines restrictions, circulation et stationnement), celle-ci est avant tout assurée par la préfecture de police, placée sous l'autorité du ministre de l’Intérieur.
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