jeudi 19 septembre 2013

Municipales 2014 : la politique des transports à Paris requiert de la hauteur

En période électorale, la politique des transports dans les grands centres urbains déchaîne les passions. Au point, parfois, d’oublier l’intérêt général. Les candidats, à Paris, vont-ils parvenir à nous préparer aux mutations qui s’imposent ? Ou bien vont-ils céder aux sirènes du clientélisme ?


Alors que les états-majors des partis politiques affinent leur programme pour les municipales, il apparaît que la problématique des transports tient en bonne place dans les attentions. Malheureusement, la réflexion politique en la matière risque de sortir égratignée du clientélisme électoral et court-termiste des campagnes. Particulièrement à Paris, où le projet politique lié aux transports est éminemment structurant et doit être projeté à un terme qui dépasse la mandature et les comportements actuels des usagers. 

Les libertés individuelles au service du conservatisme La "tarte à la crème" du moment est d'invoquer les "libertés individuelles" pour courtiser chaque électeur, et principalement les automobilistes chéris de la frange conservatrice des partis. La ficelle est un peu grosse et risque de relever d'un mauvais calcul politique, car la place de la voiture particulière dans les villes denses et équipées en transports collectifs est de moins en moins centrale. Y compris chez les cadres et les professions libérales, injustement stigmatisées comme étant conservateurs sur le sujet qui nous anime. 

Force est de constater, aujourd’hui, que les Parisiens ont déjà adopté un mode de vie moins dépendant de la voiture individuelle : taux d'équipement en baisse, parkings privatifs de moins en moins occupés, kilométrage annuel moyen par véhicule en baisse, recours à l'autopartage, au covoiturage et aux deux roues en augmentation…

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