La brillante polytechnicienne, candidate à la Mairie de Paris, serait-elle incapable de faire la différence entre évolution de la recette totale d'un impôt d'une part et évolution de son taux d'autre part ? Hasardeux. Ou malhonnête plutôt.
La manœuvre a fait long feu : une semaine après les déclarations de Madame Kosciusko-Morizet sur une prétendue explosion de 40% des impôts locaux, chacun aura pu prendre connaissance des véritables hausses intervenues au cours des deux mandats de la gauche parisienne : taxe d'habitation passée de 10,99% à 13,38%, taxe foncière passée de 7,11% à 8,37%, création d'une taxe foncière départementale à un taux de 3 %. On pourrait considérer que l'incident est clos et l'épisode sans importance. Il est en réalité particulièrement éclairant sur les méthodes de l'ancienne protégée et porte-parole de Nicolas Sarkozy.
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