La politique de la RATP est des plus surprenantes. Je parle ici de sa politique sécuritaire et tarifaire, vente – ou pas – des titres de transport et contrôles au faciès.
Pour la vente, la Régie a depuis quelques années supprimé celle au guichet pour la remplacer par des distributeurs automatiques. On ne sait ce que les guichetiers sont devenus. Pas virés, sinon on l’aurait su, mais plus sûrement payés à ne rien foutre. Au mieux en voit-on quelques-uns somnoler aux heures chaudes, passant leur temps au téléphone tandis qu’ils regardent d’un œil bovin la file qui s’allonge devant un automate récalcitrant.
Plus souvent, il n’y a même personne dans la guérite, et tant pis pour le touriste sans monnaie ou sans carte bancaire qui ne lit pas le français ou l’anglais. La machine ne comprend pas le langage des signes.Et s’il ne peut acheter son ticket, celui-là a en revanche toutes les chances de se faire gauler au premier détour du couloir par une nuée d’hommes en kaki.
Car c’est là notre second motif d’étonnement : la politique de contrôle des voyageurs semble, elle aussi, obéir à une logique toute particulière.
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