La candidate PS à la mairie de Paris présente les premiers points de son programme pour la santé. Elle revient notamment sur le problème des urgences de l'Hôtel-Dieu ou sur la salle de shoot qui va ouvrir en novembre dans le 10e.
Depuis dix jours, un collectif occupe l'Hôtel-Dieu contre la fermeture des urgences. Doit-on les fermer, comme le veut l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ?
La fermeture des urgences n'est pas possible en l'état actuel des choses. Elle aurait des effets qui se reportent déjà sur d'autres hôpitaux, comme Lariboisière (10e) ou Cochin (14e). Et ce surcroît d'activité ne peut pas être absorbé. Ça n'est pas acceptable.
Faut-il pour autant abandonner le projet de restructuration de l'Hôtel-Dieu ?
Non, il y a des éléments très intéressants dans la transformation. L'idée d'y installer un centre de formation ou des consultations ouvertes 24h/24 n'est pas mauvaise. Mais aujourd'hui, l'offre globale des urgences parisiennes n'est pas bien dimensionnée ni bien répartie. Là-dessus, je ne lâcherai rien. Et je déplore la méthode avec laquelle l'AP-HP a porté ce sujet, avec très peu de concertation. Nous aborderons d'ailleurs la question bien avant les élections, probablement dès le prochain Conseil de Paris.
À Paris, les patients attendent plusieurs heures aux urgences. Comment réduire ce temps d'attente ?
Si je suis élue, je veux faire en sorte que le temps d'attente soit réduit de moitié.
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