Entre tractations en coulisses et exercices de diplomatie parfois périlleux, le point sur la désignation des candidats dans les arrondissements sensibles, au PS et à l'UMP.
C’est devenu la petite blague récurrente lors des conférences de presse de l’équipe d’Anne Hidalgo. Comme ce mardi matin, où les portes-parole Bruno Julliard et Pascal Cherki reçevaient les journalistes dans un café du IIIe arrondissement. Sur la question des investitures, Bruno Julliard, sourire aux lèvres : «Il ne s’agit pas d’éviter les primaires à tout prix, mais d’être le plus vite en ordre de marche (...) Ce n’est pas un problème démocratique mais une question d’efficacité. Nous l’avons fait de manière publique, parfois plus que nous l’aurions voulu !»
Et Pascal Cherki de se marrer, genre bon joueur : «Là, par rapport à ce qu’on est capables de produire, comme le congrès de Reims, c’est très calme. Comme on dit dans le vocabulaire nautique: vent force un !»
C’est que le sort de Cherki, député-maire du XIVe a été réglé à l’amiable - le sortant ayant accepté de ne pas prendre la tête de liste - et que son cas est pris en exemple par les socialistes parisiens, qui l’agitent façon «on s’engueule mais on garde le sourire». Sauf qu’en coulisses, tout le monde ne s’amuse pas autant.
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