Dans un mail interne, Denis décline ce qui a été rendu impossible à cause de la Préfecture de Paris, qui continue de voir la circulation automobile comme l'alpha et l'oméga de la mobilité :
- nous n'avons pu réaliser nombre de couloirs bus (plusieurs dizaines), pistes cyclables (à commencer par les Champs Elysées), réorganisations de sens de circulation, etc
- nous n'avons pu obtenir une totale continuité cyclable le long du tramway (priorité à l'auto)
- le projet voies sur berges a pris un an de plus pour etre mis en place (blocage de Fillon) et est surtout bien moins ambitieux que nécessaire
- le periph n'a pas vu sa vitesse réduite, et ne dispose pas par exemple de voies reservées (bus, taxis, co voiturage, etc.)
- la charte livraisons que nous avions négocié avec les livreurs n'a pu réellement etre mise en oeuvre
- des opérations telles que des dimanches sans voitures sur les Champs rendus impossibles,
- etc.
Fort de son expérience de maire adjoint aux transports, Denis Baupin a fait en sorte de trouver des alliés en dehors de la majorité stricto sensu. Il lui aura fallu une semaine pour obtenir les soutiens d'Anne Hidalgo et donc de députés parisiens comme Christophe Caresche, Annick Lepetit, Sandrine Mazetier, Jean-Marie Le Guen. Mieux, car transpartisan, Nathalie Kosciusko-Morizet et Philippe Goujon (député du 15e arrondissement, pas vraiment un écolo) ont apporté leurs voix à cet amendement.
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