Très médiatique, l’association se retrouve sans équipe. Les anciens joueurs dénoncent une gestion calamiteuse.
Depuis sa création en 2003, le Paris Foot Gay est la référence en matière de lutte contre l’homophobie dans le sport. « Le club parfait » selon son fondateur, Pascal Brethes, composé d’homos et d’hétéros, de blancs et de noirs, de musulmans et de juifs. Le PFG, c’est à la fois une structure qui propose des actions et des formations contre l’homophobie, et une équipe de foot qui n’évolue que dans le championnat de foot-loisirs, hors des compétitions de la FFF.
Pour son président, Brahim Naït-Balk, le club ne peut pas viser plus haut, sous peine entre autres de voir des équipes « casser du gay » tous les dimanches. Au fil des années, l’association, dont le budget dépasse désormais les 100 000 euros, a su attirer l’attention des médias, en s’entourant de parrains célèbres – Vikash Dhorasoo – et de sponsors prestigieux, comme Agnes B. ou Nike.
Mais loin des matches de galas « bling-bling », sa situation en interne est compliquée. La vingtaine de joueurs qui composaient son équipe de foot a décidé de créer un autre club, les Panamboyz United. Quand on interroge certains d’entre eux sur les raisons de leur départ, ils répondent la même chose : le PFG est devenu une entreprise, qui plus est mal gérée.
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