Petit rappel des faits : en 2009 Fatma Chaouat, d’origine tunisienne, subissait les tabassages de son conjoint Yacine, notamment les coups de ceinturon à de multiples reprises. Pour pimenter un peu plus la relation conjugale elle était également attachée à un radiateur, puis étouffée avec un oreiller en vue de la tuer proprement, séquestrée et soumise à l’esclavage. Son tort ? Avoir voulu s’assimiler à son pays d’accueil, s’être trop francisée et avoir négligé un peu trop les bienfaits de la charia et de sa culture islamique d’origine pour laquelle une femme vaut moitié moins qu’un homme.
La malheureuse avait fini par porter plainte contre son mari, entamant ensuite une procédure de divorce. Les juges, apparemment peu enclins à défendre les droits des femmes, avaient refusé l’inscription du jugement de ces faits pourtant gravissimes au casier judiciaire du coupable, le condamnant en mars 2010 à seulement six mois de prison avec sursis, 18 mois de mise à l’épreuve et 1 000 euros d’amende. Un jugement confirmé en appel le 18 novembre 2011.
Selon Chaouat, qui n’a pas le moins du monde regretté ses actes de maltraitance indignes d’avoir lieu dans une civilisation éclairée, il s’agissait d’une simple gifle non retenue relevant de la sphère intime, laquelle n’avait donc pas lieu d’être contestée ni jugée. En apprenant l’affaire, Delanoë enfonçait lui aussi son clou : « il ne faut pas mélanger vie privée et vie publique ». Prudent, ce dernier avait demandé une mise au placard pour un temps du coupable, le temps que l’affaire se tasse, mais Chaouat restait maintenu dans ses fonctions.
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