Mes chers amis,
Merci d’être là, dans cette bonne humeur, cette simplicité du plaisir d’être ensemble. Sous le soleil qui revient, qui vous éclaire.
Merci d’être là, dans cette bonne humeur, cette simplicité du plaisir d’être ensemble. Sous le soleil qui revient, qui vous éclaire.
Je voulais vous réunir pour vous remercier, puisque l’été arrive.
Je voulais vous réunir aussi pour tourner la page du premier chapitre de la bataille de Paris. Et surtout écrire ensemble le début du deuxième.
On m’avait dit : « tu sais, ce sera pas facile ». Cela m’a motivée.
On m’avait dit : « tu sais, ce sera pas facile ». Cela m’a motivée.
On m’avait dit : « tu sais, Paris n’est pas pour nous ». Alors, j’ai cru en la victoire. Et je me souviens de ce que disait Nicolas Sarkozy : « en politique, on ne fait bien que ce que l’on qu’on aime passionnément ». Et je me suis jetée passionnément dans la bataille.
On m’avait dit : « rassembler ton camp, ce sera déjà une victoire ». Et bien on y est aujourd’hui. La primaire a été rude. Elle est derrière nous. Et l’épreuve nous a rendus plus forts.
Nous sommes ensemble ce soir donc pour écrire la suite de l’histoire. Avec une conviction : il va arriver quelque chose. Quelque chose d’inattendu.
Nous sommes ensemble ce soir donc pour écrire la suite de l’histoire. Avec une conviction : il va arriver quelque chose. Quelque chose d’inattendu.
A force de rêves brisés – Olympiques notamment -,
A force de promesses cassées – l’accès pour tous au logement–
A force de vies compliquées – les transports tout le temps –
On se disait que plus rien n’était possible.
Pour les élections, rien ne devait surprendre.
C’était sûr, c’était fait. Paris n’était pas à prendre.
Les municipales devaient avoir le charme désuet d’une succession, plutôt que le goût âpre et les couleurs vives d’une élection.
C’était compter sans nous. C’était compter sans vous. C’était compter sans l’esprit de Paris. L’impertinence et la rébellion.
Paris pourrait bien choisir l’an prochain, une nouvelle fois, d’être là où on ne l’attend pas, de faire sa loi.
Et il va arriver quelque chose aussi sur le plan politique. Nous allons inventer une majorité. Nouvelle.
Qui va au-delà des camps. Une majorité qui attire ceux qui ne votaient pas. Une majorité qui redonne l’envie à ceux qui ne votaient plus.
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