jeudi 8 octobre 2015

Philippe Bilger : @nk_m, les «connards», le chic et le choc

Ecrire sur Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), vice-présidente de LR, est extrêmement difficile, voire délicat. Parce qu'elle est une amie. Je l'ai rencontrée à plusieurs reprises et, parfois, dans un cadre privé. Mais à peine ai-je écrit, à son sujet, ce mot «amie» si lourd de sens, si riche d'intensité et d'émotion et, d'une certaine manière, imprégné de la certitude présomptueuse de compter un peu pour elle que je me repens, me rétracte. 

Ce n'est pas faute de désirer une relation qui sans équivoque me permettrait d'identifier clairement le type de lien que NKM nous autorise à avoir avec elle, que nous pouvons espérer nouer avec elle. Mais à vrai dire, je n'en sais rien. 

Parce que, sur un plan personnel, elle ne me semble pas éloignée du registre qui est aussi le sien dans le domaine politique. Je la devine, dans celui-là, écartelée entre une amabilité, un charme, une gentillesse prêts à se débrider et une retenue, une réserve, non pas une froideur mais une distance ni blessante ni condescendante, un écart manifestant qu'elle est ce qu'elle est et que les autres, aussi estimables qu'ils soient, ne sont que ce qu'ils sont.


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