La Cour de cassation devait se pencher vendredi sur le sujet sensible de l'inscription à l'état civil des enfants nés à l'étranger de gestation pour autrui (GPA). Un dossier qui repose la question lancinante de la légalisation des mères porteuses : faut-il autoriser des femmes à porter un enfant pour d'autres, gratuitement ou moyennant rémunération ? Si la classe politique est très majoritairement opposée à une telle mesure, quelques voix s'élèvent régulièrement pour la réclamer.
Un sujet qui divise à gauche. A gauche, les principaux partisans d'une légalisation de la GPA se trouvent chez les écologistes. Le député EELV Sergio Coronado ou la sénatrice Esther Benbassa ont déjà tenu des propos favorables à cette mesure. Mais le sujet divise au sein des Verts. Il y a un an, l'eurodéputé José Bové a dit son opposition à la GPA (ainsi qu'à la PMA, la procréation médicalement assistée), en la justifiant par le refus de"toute instrumentalisation du vivant". Il a été soutenu en ce sens par le député Noël Mamère.
Valls est contre (mais a changé d'avis).
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