Alliée à l'UMP aux dernières municipales, l'UDI compte bien, à l’avenir, tracer sa propre voie. Et pourquoi pas remporter l'arrondissement. Mais le petit parti actuel en a-t-il les épaules ?
« C'est par le centre que se fera l'alternance dans le 13e. » Édith Gallois, candidate malheureuse face à Jérôme Coumet en mars dernier et leader de l'UDI [Union des démocrates et indépendants, ndlr] dans l'arrondissement, y croit plus que tout, même face à un Parti socialiste qui semble indéboulonnable. « Lors des municipales, plus j'avançais dans la campagne, plus j'ai senti des attentes et des déceptions. Vers la fin, j'avais encore plus envie de gagner », lâche-t-elle, un peu maladroite. C'est que le combat était perdu d'avance, et elle le savait. Son score, certes meilleur que les précédents, restait bien loin de celui de son opposant socialiste. Qu'importe, l'UDI aspire à prendre l'arrondissement. Le centre se voit à la barre, et imagine l'UMP dans son sillage. « J'ai pris le leadership de l'opposition », assure déjà Édith Gallois.
Une réponse qui fait bondir Patrick Trémège, conseiller UMP de Paris. Pour lui, chacun fait avancer sa barque : « Il y a davantage de choses qui nous rassemblent que d'éléments qui nous séparent, mais on est deux forces politiques différentes. »
À l’avenir, la place du centre grandira, Édith Gallois et Arnaud Blesse, membre actif de son équipe, en sont convaincus. « Le 13e sera un bastion de l'UDI, et le centre la figure de proue de l'opposition dans l'arrondissement », assurent-ils.
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