Les deux candidates à la mairie de Paris, Anne Hidalgo (PS) pour la gauche et Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) pour la droite, ont lancé jeudi soir un appel pressant à leurs électeurs respectifs pour le second tour des municipales.
Anne Hidalgo a reconnu qu'il fallait «encore convaincre» et vanté les mérites du rassemblement à gauche.
«Nous avons des atouts pour l'emporter dimanche mais la victoire n'est pas encore là. Il faut encore la construire», a-t-elle averti devant les centaines de militants venus l'applaudir au gymnase Poliveau, dans le Vème arrondissement, pour son dernier meeting de campagne.
«On est crevés, mais on a encore de l'énergie à donner»
«Convaincre ceux qui sont venus voter et qui doivent venir voter à nouveau. Et convaincre ceux qui ne sont pas venus voter de venir voter. Nous devons encore convaincre», a insisté Anne Hidalgo. «On est crevés, a-t-elle dit. Mais on a encore de l'énergie à donner». Les Parisiens «ont le choix entre deux projets (...) Dimanche, chaque Parisienne et chaque Parisien doit se saisir de sa voix, de son pouvoir de dire le chemin qu'il veut prendre.»
Nathalie Kosciusko-Morizet, devant des centaines de ses partisans requinqués, a elle dit «Non au chèque en blanc pour 19 ans de socialisme» lors de l'ultime meeting de sa campagne avant un dimanche qui «peut tout changer». L'ancienne ministre et députée UMP a insisté sur le «message national» du 1er tour municipal. Pour elle, c'est le «rejet des reniements» de François Hollande, refus de «l'impuissance publique». NKM a souligné les divergences entre son adversaire Anne Hidalgo et EELV, parti avec lequel la socialiste a signé un accord et fusionné ses listes entre les deux tours.
«Dimanche, tout peut changer»
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