Comme toutes les campagnes électorales, le scrutin municipal est soumis a des règles drastiques en matière de financement. Mais le tout jeune parti "Paris libéré", emmené par le dissident de l'UMP Charles Beigbeder, semble avoir dérogé à quelques règles. Une fois contrôlés, ses comptes de campagne pourraient être rejetés.
À un mois du premier tour des élections municipales à Paris, la nouvelle tombe mal. Comme NKM ou Anne Hidalgo, Charles Beigbeder a sollicité le soutien financier des militants de son parti "Paris libéré", fondé en janvier dernier. Mais le dissident de l'UMP semble avoir oublié quelques règles élémentaires.
Pour que le coût de la campagne ne pèse pas seulement sur les épaules de ses candidats, l'entrepreneur a lancé des appels aux dons dans chaque arrondissement, ainsi qu'une page de soutien sur son site Internet. Problème, l'article L.52-1 du Code électoral exige qu'y soient indiquées "l'élection en cause et l'identité du candidat" et que les dispositions de l'article L.52-8 soient reproduites sur ledit site. Mercredi après-midi, ces règles n'étaient toujours pas mentionnées.
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