Alors que la candidate socialiste accuse son adversaire d'être la «ministre du diesel», l'UMP estime que le pic de pollution que connaît actuellement la capitale est lié à une politique municipale «incohérente».
NKM, «ministre du diesel». C'est ainsi qu'Anne Hidalgo a dépeint son adversaire aux municipales à Paris et ex-ministre de l'Ecologie de Nicolas Sarkozy, jeudi, alors que la capitale traverse actuellement un épisode de forte pollution. «La droite a fait une fiscalité qui a incité les Français et les constructeurs (...) à favoriser le diesel là où partout en Europe on était en train de revenir sur cette politique», a-t-elle accusé sur France Info, soulignant l'existence d'une «directive européenne de 2008 qui imposait des mesures de réduction des pollutions aux particules et donc du diesel» dont «la France n'a pas tenu compte.» «Aujourd'hui, nous sommes environ à 70% du parc automobile français au diesel», a affirmé la candidate socialiste, citant le chiffre de «40.000 morts prématurés par an en France, liés notamment à la pollution atmosphérique».
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