Il fut un temps que même les moins de 20 ans peuvent avoir connu : celui où le mouvement de François Bayrou faisait presque 25 % des voix dans la capitale, un temps où la fédération de Paris du mouvement centriste pouvait espérer jouer les arbitres de la réélection de Bertrand Delanoë, où il semblait incontournable et dangereux avec son général 5 étoiles en la personne de Marielle de Sarnez, fidèle tête pensante de Bayrou.
De défaites en trahisons, de lâchages en purges sarneziennes, le modem s’est vidé de son âme, de ses cadres et de ses militants. Aux dernières élections législatives il ne dépasse les 5 % que dans une seule circonscription réunissant les 3ème et 10ème arrondissements, terres acquises à la gauche.
Aujourd’hui le Modem est le seul parti à ne pas avoir désigné de chefs de files dans les arrondissements, le seul à n’avoir aucune ligne directrice, le seul à ne pas tenir informé les militants de la stratégie d’alliance et pour cause … Ils n’ont plus aucune stratégie exception faite du « sauve qui peut » général.
Le mouvement de François Bayrou est à Paris dirigé par un quarteron de petits politiciens sans talent ni succès. Marielle de Sarnez, déesse de cet attroupement ambitieux n’a finalement jamais rien gagné sur son nom. L’ancienne directrice de cabinet de Bayrou, alors ministre de l’éducation nationale, s’est accrochée à son héros comme la moule sur le rocher breton et ni tempête ni échec n’aura jamais séparé ces deux là.
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