Jeudi soir, ils étaient tout sourire à annoncer un accord «historique» entre l’UMP, l’UDI et le Modem à Paris. Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), Christian Saint-Etienne et Marielle de Sarnez heureux de pouvoir présenter à la presse «des listes de rassemblement dans l’ensemble des arrondissements dès le premier tour des élections municipales». Mais de listes, pour l’heure, il n’y en a pas de présentées. C’est que l’accord définitif semble bien difficile à réaliser, chacun y allant de sa propre interprétation. Dès jeudi, Christian Saint-Etienne parlait de «19 conseillers de Paris dont douze UDI et sept Modem», quand NKM évoquait le chiffre de 16.
«C’est 16-17 ou 18-19, on affine les discussions là-dessus, nous sommes toujours à deux conseillers de Paris près», reconnaît lundi Jérôme Peyrat, le conseiller de NKM en charge des négociations. «C’est 19 ou sinon, il n’y aura pas d’accord», gronde Christian Saint-Etienne, assurant que le deal prévoit «deux tiers d’UDI et un tiers de Modem» parmi les centristes. Faux, jure-t-on au MoDem où l’on parle d’un accord «paritaire» à 50-50% entre UDistes et bayrouistes.
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