Il est 15 heures, Annie Thierry se cache derrière les tournesols en plastique posés sur le comptoir de son magasin de confection. Elle tient dans une main un porte-cigarette. De l'autre, elle tapote sur sa tablette tactile. «C'est sympa ces machins-là, mais je ne maîtrise pas tout!», sourit-elle.
La candidate FN à la mairie du 9e nous invite à la suivre dans un café où «on sera tranquille». En traversant la rue, elle lance un coup de menton dédaigneux vers le bar en face de son magasin: «ici, on ne veut plus nous servir, mon mari et moi». Le serveur du bar en question nous apprend qu'ils ne sont plus les bienvenus depuis que le mari, également militant au FN, s'est montré «ouvertement raciste».
Jean-Marie et le hip-hop
Annie Thierry, 68 ans, aime parler de ses passe-temps. Les repas au restaurant, l'opéra, le théâtre (auquel elle s'est essayée pendant sa jeunesse), et la musique classique. «Moderne aussi ! ajoute-t-elle, je trouve Bruno Mars formidable, et aussi Adèle, surtout la musique de James Bond ». En revanche le rap, très peu pour elle, «ou alors du rap pas trop agressif».
Elle se souvient très bien du jour où elle a décidé de s'engager au FN. C'était le 16 février 1984, lors d'une allocution télévisée de Jean-Marie Le Pen.
La suite : Daily Neuvième
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