LE PLUS. C'est qui le patron ? Jean-Jacques Bourdin, star de la matinale de RMC, n’a pas failli à sa réputation de journaliste qui ne s’en laisse pas conter. Par deux fois, ce lundi matin, il a remis à sa place Nathalie Kosciusko-Morizet, la candidate à la mairie de Paris. Décryptage par notre chroniqueur Thierry de Cabarrus.
Jean-Jacques Bourdin a conforté son image de journaliste tonitruant, bien difficile à manœuvrer par les représentants de la classe politique, en recevant ce lundi matin Nathalie Kosciusko-Morizet pour une interview RMC-BFMTV.
Car la candidate UMP à la mairie de Paris s’est trouvée violemment renvoyée dans les cordes, comme elle n’en a sans doute pas beaucoup l’habitude, elle qui a la réputation d’être pourtant une grande gueule.
C’est Bourdin le patron, pas NKM
Tout s’est bien passé dans la première partie de l’émission, quand la tête de liste de l’opposition de la capitale a pu, comme elle s’y était préparée, commenter allègrement l’élection du candidat FN à Brignoles.
Là, pas de problème, reprenant les éléments de langage de Jean-François Copé ou de François Fillon, elle n’a pas hésité à rendre la gauche seule responsable de l’échec de la candidate de la droite dite républicaine, plutôt que de s’interroger sur les conséquences possibles des récents dérapages de l’ex-Premier ministre.
NKM "décomplexée", comme la droite qu’elle représente à Paris, est pourtant tombée sur un os quand elle a voulu rappeler à l’ordre Jean-Jacques Bourdin, en le mettant en demeure, sur un ton plutôt vindicatif, d’abandonner le sujet du Front national dont il venait de faire "10 minutes".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire