“La droite la plus bête du monde” est de nouveau sur les rangs. Après des mois de tractations et de tensions, Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé jeudi dernier ses “chefs de file”, dans chaque arrondissement parisien. La sémantique a son importance : un “chef de file” n’est pas (encore) une tête de liste, la candidate UMP à la mairie de Paris se réservant le droit de caser des centristes en pôle position en cas d’accord avec l’UDI et le Modem. Ainsi, l’ex porte-parole de Sarkozy a désigné 11 femmes et 9 hommes, âgés de 47 ans en moyenne, la moitié de copéistes, l’autre de fillonistes. Autant de leaders chargés d’impulser le rythme de la campagne en attendant que le jeu des alliances se mette en place.
Mais malgré cette intronisation, des irréductibles continuent de résister. Lundi soir, une nouvelle dissidence a éclos dans le 3e arrondissement. Ex rédactrice en chef du Figaro rubrique médecine, Martine Weill-Raynal a dénoncé le parachutage de Marie-Laure Harel, conseillère de Paris dans le XVIe. La dissidente a même commencé à tracter pour sa “liste alternative” ce week-end. Et ce n’est pas la seule.
NKM “abuse les électeurs”
“A ma connaissance, il n’y pas eu d’investiture pour l’UMP”, estime Marie-Claire Carrère-Gée, en fausse naïve. Cinquante ans tout rond, dont quinze de militantisme au RPR, puis à l’UMP, la conseillère de Paris n’entend pas laisser le XIVe arrondissement à Nathalie Kosciusko-Morizet.
La suite : les Inrocks
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