Votre candidat ne s’est pas qualifié pour le second tour dimanche dernier à Brignoles (Var). Comment l’expliquez-vous ?
PIERRE LAURENT. Par deux facteurs simples. Le premier, c’est que la politique gouvernementale provoque une démoralisation et une démobilisation massive de l’électorat de gauche qui se traduit par l’abstention. Le second c’est que lorsque le Front national est à un très haut niveau, la division de la gauche entraîne son élimination au second tour.
Appelez-vous, comme votre allié Jean-Luc Mélenchon, à ne pas choisir au second tour entre la peste et le choléra ?
Non. Nous avons appelé à faire barrage à l’extrême droite parce que nous ne pourrons jamais mettre un trait d’égalité entre le vote FN et un autre. Cela reviendrait à le banaliser. Je peux comprendre que ce choix soit difficile, surtout quand les candidats de droite n’ont pas toujours fait la preuve de leur mobilisation contre le Front national… Mais nous n’avons pas à nous dérober.
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