Alors qu’un documentaire, diffusé ce lundi sur France 3, présente une cartographie sociale de la France, «20 Minutes» s’est intéressé plus particulièrement aux «bobos» parisiens…
«T’es beauf ou bobo de Paris?» Pas la peine de lutter, l’image du bourgeois bohème colle aux basques du Parisien. Mais au-delà de la punchline de Stromae, quelle réalité se cache derrière cette classe à part?
Souvent dépeints comme parisianocentrés, aux idées de gauche malgré un compte en banque bien fourni, les bobos sont souvent mal perçus, comme le chantait de son côté Renaud.
Problème violent
En fait, «quand les autochtones ont vu arriver ces jeunes gens dans leurs quartiers populaires, au début ils ont trouvé ça sympathique», rappelle Christophe Guilluy, géographe et auteur d’un article qui cernait, dès 2001, les contours du phénomène à Paris.
Sauf que très vite, cette «boboïsation» s’est transformée en «un problème violent», détaille le géographe. Leur arrivée a en effet entraîné «une appropriation du parc de logements, initialement destiné aux classes populaires», explique Christophe Guilluy.
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