Quinze mois seulement après l'élection de leur allié François Hollande, les Verts sont déconfits. Pascal Durand est limogé. Noel Mamère a démissionné. Nicolas Hulot s'est envolé. Eva Joly s'est évaporée. La raison est simple: les écologistes, désormais liquides, marinent dans le jus gouvernemental et n'ont aucunement l'intention de le quitter.
Cynisme et clanisme sont plus que jamais les mamelles de l'écologie politique. Et ce naufrage a une responsable bien identifiée: Cécile Duflot, celle par qui les postures et impostures arrivent.
Que ce soit à travers son parcours politique, son bilan à la Région d'Ile-de-France ou son maroquin ministériel, Cécile Duflot s'est très vite révélée une experte en arrangements et renoncements.
Son parcours politique aurait déjà dû nous mettre la puce à l'oreille, tant le décalage entre l'image moderne qu'elle prétend renvoyer et la vieille politique qu'elle pratique en réalité est à la fois permanent et indécent.
De la "nouvelle politique", vous dit-on? Cécile Duflot a pourtant bel et bien souhaité être parachutée comme députée à Paris en 2012, évinçant une élue de proximité ancrée sur son territoire et qui a dû lâcher prise devant l'un de ces accords politiciens dont Madame Duflot a manifestement le secret.
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