En maintenant que "les Roms ont vocation à retourner dans leur pays et à s'intégrer là-bas", Manuel Valls ne s'est pas seulement mis à dos une bonne partie de ses amis politiques et des associations de défense des droits de l'homme. Le ministre de l'Intérieur a aussi tourné le dos à ses propres principes, qu'il martelait à longueurs d'interviews en 2010.
Souvenez-vous: à l'époque, c'était Nicolas Sarkozy et la circulaire Hortefeux qui ciblaient nommément les Roms comme des facteurs d'insécurité et de désordre. Le Parti socialiste, dont le déjà très musclé Manuel Valls, s'était alors indigné des "amalgames" entretenus par le pouvoir.
Vous avez dit amalgames?
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