Nathalie Kosciusko-Morizet frôle la caricature dans son programme de sécurité.
Digne héritière d’une droite conservatrice, la candidate UMP présente un programme qui se résume à un doublement des caméras et à un transfert d’agents vers de nouvelles missions pour pallier les 1500 policiers que le gouvernement précédent, auquel elle appartenait, a supprimé à Paris.
Surfant sur les thèmes du Front National, elle stigmatise les roms, à eux seuls responsables de toute l’insécurité de la capitale, renouant ainsi avec la méthode dangereuse, inefficace et choquante du bouc émissaire. Les arrêtés anti-mendicité ne règlent pas le problème mais le déplacent d’un quartier à un autre, ou vers les communes voisines. Cette question mérite une approche globale, responsable, à l’échelle du Grand Paris et en co-production avec l’Etat.
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