Je suis frappé de l'efficience avec laquelle le politiquement correct s'est échiné à masquer la réalité des évènements qui se sont déroulés à Brétigny.
Ce n'est pourtant pas compliqué à comprendre : la racaille était là et elle a vu une opportunité de s'engraisser sur les cadavres et les agonisants.
La bien-pensance peine à imaginer un tel scénario qui pour ma part ne m'étonne nullement. Je connais trop bien les pourritures qui peuplent les cités pour ne pas être supris et les témoignages que la presse s'est bien gardée de publier sont encore en-dessous de la réalité.
A vrai dire, il y a une espèce de culpabilité qui frappe même les blogues de droite qui ne laisse de m'étonner : Authueil, par exemple, appelle à refonder la politique de la ville, jugeant que la barbarie se développe sur le lit de la misère.
Toute tentative d'établir une vérité tout ce qu'il y a de plus crue se heurte au droitdelhommisme dégoûlinant de bonne conscience, abondant en hyperboles et épithètes du champ lexical de l'indignation : nauséabond, immonde, gerbant, indigne, voilà des adjectifs qui plaisent bien à la gauche morale et même au-delà puisque la droite n'ose plus rien dire.
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