Par Eric HELARD, Conseiller de paris, vice-président de la fédération de paris
On la savait idéologique, bancale et brutale, on la découvre improvisée et sous-financée. Depuis bientôt un an, la réforme des rythmes scolaires n’en finit plus de susciter l’incompréhension des Parisiennes et des Parisiens, incompréhension quant aux éventuels bénéfices à attendre d’une telle opération, incompréhension aussi quant à l’acharnement dont fait preuve Bertrand Delanoë, pour apparaître comme le bon élève de la classe socialiste, quelques mois avant que le destin ne l’appelle à d’autres responsabilités.
Résumé des épisodes précédents: contrairement à l’écrasante majorité de ses collègues, socialistes ou non, le Maire de Paris a décidé que la réforme interviendrait dès la rentrée prochaine, «parce que c’est comme ça et quoi qu’il en coûte». Passons sur le sens aigu de la concertation dont a fait preuve la majorité sortante, alors que dans le même temps François Hollande et Jean-Marc Ayrault élèvent chaque jour de nouveaux monuments au dialogue social.
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