Je réponds ici à Jean-François Martins ( Modem). L’occasion aussi de rappeler que Paris Métropole a permis de dégager, à une très large majorité, une position forte en faveur d’une transformation institutionnelle de la métropole. Après l’électrochoc du sénat, les positions bougent.
Une majorité de sénateurs vient, en effet, de purement et simplement supprimer la métropole parisienne de la loi d’affirmation des métropoles. Ceux qui ont fait le choix de l’immobilisme, ceux qui ont préféré le statu quo à la mise en mouvement prennent une lourde responsabilité.
La responsabilité d’une situation absurde : écarter la première métropole française, la seule métropole mondiale, des dispositifs de modernisation de l’action publique, alors que le gouvernement fait le choix courageux de prendre à bras le corps le défi de la métropolisation.
La responsabilité d’un combat d’arrière-garde. Car pour relever les défis du 21èmesiècle, on ne peut plus s’appuyer sur les outils administratifs du 20ème et les frontières politiques du 19ème siècle. Il est temps de hisser nos politiques publiques à la hauteur d’une métropole de 10 M d’habitants, dynamique, polycentrique, connectée au monde entier, mobile, diverse, et où les inégalités prennent un visage nouveau.
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