« Aujourd'hui, il y a des Bastilles à prendre », proclamait-elle, le 15 février, en annonçant son engagement dans la bataille de Paris. Nathalie Kosciusko-Morizet a donné rendez-vous, dimanche 30 juin, à un « millier » de partisans, place de la Bastille, pour son premier rassemblement depuis qu’elle est la candidate officielle de l’UMP. « Je souhaite engager un dialogue singulier avec les Parisiens et les Parisiennes », confiait-elle, à la veille de ce happening où chacun pourra apporter « à boire et à manger ».
Pour NKM, le défi est double. Pour espérer gagner la municipale, il s’agit de capter — au-delà de la droite traditionnelle — les habitants dits « bobos » et ceux des quartiers populaires. « Comme disait Chirac, c’est pas dans la musette ! », résume Jean-François Probst, jadis conseiller de Jean Tiberi à la mairie de Paris.
Compter sur les simples réseaux de son parti ne peut lui permettre d'élargir son électorat. S’assurer de nouveaux relais suppose de réussir à « interfacer le numérique et le médiatique avec le contact physique avec les électeurs», théorise-t-elle.
Depuis quelques semaines, la députée (UMP) de l'Essonne s'est lancée dans une campagne à l'anglo-saxonne. Nathalie Kosciusko-Morizet organise ce qu’elle appelle des « corners ». Le mot évoque les « speaker corners » de Londres où des orateurs prennent la parole en public sur des sujets qui concernent la vie de la cité.
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