lundi 24 juin 2013

Jeudi Noir: la vie en squat, mode d’emploi


Jeudi Noir - Quelqu'un m'a dit - Matignon par jeudinoir



Quelle est la pire insulte pour un militant de Jeudi Noir? Être traité de «propriétaire»! Si le clip ci-dessus n’y suffisait pas, le ton est désormais donné: tristes sires, passez votre chemin, les Jeudi Noir défendent les sans-abris, pas les sans-humour.


Elise Aubry est chef de projet à La Face B, une agence de com’ engagée (si, si, ça existe). Christophe Driesbach et Romain Minod sont architectes. Margaux Herbecque et Alix Dreux sont artistes, Manuel est journaliste et Julien travaille pour l’ONG Avaaz.

Des militants de professions différentes, unis par une même cause: combattre (avec le sourire) mal-logement et loyers exorbitants. Ces adeptes du flash mob, peu enclins au tractage sont les héros d’Ainsi squattent-ils, documentaire de Marie Maffre en salles ce 5 juin.
D’octobre 2009 à mars 2012, la réalisatrice a posé sa caméra au cœur de trois bâtiments parisiens successivement investis par le collectif à plus ou moins long terme: octobre 2009, ouverture de «La Marquise», 1.500m2 d’hôtel particulier désertés depuis des lustres et situés sur la (très) chère place des Vosges (IVe); janvier 2011, inauguration d’un squat politique rue Matignon (VIIIe), avec vue sur l’Elysée; 2 mars 2012, enfin, éphémère entrée au 8 bis, rue de Châteaudun (IXe), qui se solde par la première garde à vue «historique» du collectif. La documentariste sera elle aussi embarquée et emmenée au poste.

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