mardi 26 février 2013

Les primaires ouvertes à Paris sont une exigence démocratique, ce n'est pas une option, c'est une obligation


Par Pierre-Yves Bournazel 
En 2009, je plaidais déjà en faveur de l'organisation de primaires ouvertes à droite et au centre pour les municipales de 2014. Depuis, cette idée a fait florès parmi les dirigeants nationaux et fédéraux de l'UMP -Jean-François Copé, François Fillon, Valérie Pécresse, Philippe Goujon...- comme au sein de l'opposition parisienne. Elle est partagée par l'ensemble des candidats à la candidature.
Cette quasi-unanimité est pleine de sagesse au regard des leçons du passé.
Les excellents sondages qui accompagnèrent le parachutage de Philippe Séguin en 2001 n'ont pas suffi à combler le déficit de légitimité dont sa candidature pâtissait. Le soupçon de vouloir utiliser Paris comme un tremplin national était trop fort pour permettre au député des Vosges de s'imposer. Les Parisiens ont préféré se tourner vers un profil jugé plus authentique et sincère en élisant un maire à temps plein.

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