Aguicheur. Partagé entre belle peinture et obscénité, cet événement racoleur et quelque peu sulfureux, dédié à la prostitution entre 1850 et 1910, fait courir les foules. On s’en passera.
Le musée d’Orsay serait-il devenu le nouvel observatoire des pratiques sexuelles au XIXe siècle ? Après l’homosexualité et le sadisme déjà longuement analysés dans les expositions “Masculin/ Masculin” et “Sade. Attaquer le soleil”, en 2013 et 2014, voici venu le tour de la prostitution analysée sous toutes ses facettes. En un temps où l’on parle de rouvrir les maisons closes, l’événement ne paraît pas anodin. À peine inauguré, des foules de visiteurs s’y pressent, pas de ceux que l’on voit habituellement dans les expositions. Jusqu’où ira-t-on donc pour faire entrer l’argent dans les caisses des musées ?
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