Je ne comprends pas l’inaction du Gouvernement sur ce dossier. A l’exception d’une centaine de contrôles aléatoires, aucune mesure structurelle n’est envisagée.
Je demande que le Gouvernement interdise la vente des véhicules équipés des moteurs Volkswagen en cause, et s’engage pour un alignement total de la fiscalité entre les carburants et une réforme complète des systèmes d’homologation.
La France a fait le choix politique de privilégier les véhicules diesel. C’était une stratégie industrielle compréhensible, et même environnementale. Le diesel émet, en effet, 15 à 20 % de gaz à effet de serre de moins que l’essence. A l’époque, la question des particules et des oxydes d’azote, pollutions principales du diesel, ne se posait pas avec autant d’acuité. Mais depuis 2012, les autorités publiques ne peuvent plus ignorer que ces deux polluants posent un problème majeur de santé publique. Depuis 2012, le diesel est classé par le CIRC (centre international de recherche sur le cancer) comme cancérogène certain. Les effets des particules sur les accidents cardiovasculaires et les maladies pulmonaires ont été clairement documentés. Mais aucune mesure n’a été prise.
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