Anne Hidalgo, qui a encore lancé cette semaine des piques depuis l'Hôtel de Ville, a conquis un an et demi après son élection sa place dans le paysage politico-médiatique, celle d'une "sociale-démocrate" indépendante et batailleuse.
Anne Hidalgo, qui a encore lancé cette semaine des piques depuis l'Hôtel de Ville, a conquis un an et demi après son élection sa place dans le paysage politico-médiatique, celle d'une «sociale-démocrate» indépendante et batailleuse.
Baisse des dotations de l'Etat, Jeux Olympiques, lutte contre la pollution, travail le dimanche: les sujets sur lesquels la maire de Paris a fait entendre sa voix ne manquent pas, avec parfois des victoires -comme sur la taxe de séjour-, et parfois des défaites -comme sur les Zones touristiques internationales (ZTI).
Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a publié cette semaine la carte des douze ZTI parisiennes, malgré les protestations de l'élue, qui a critiqué sa mise à l'écart et une «généralisation» déguisée du travail le dimanche.
Anne Hidalgo ne s'avoue pourtant pas vaincue, et menace de déposer au sujet du travail dominical une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), comme elle l'a déjà fait sur la question de la dotation globale de fonctionnement (DGF), réduite à zéro à Paris.
Elle a aussi lancé mardi une nouvelle offensive, sur le thème du cadre institutionnel parisien, et de la redéfinition des pouvoirs du maire de Paris, aujourd'hui amputés par l'Etat.
Frondeuse, Anne Hidalgo? «Un peu facile»,
La suite : 20 Minutes
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