jeudi 17 septembre 2015

@Anne_Hidalgo, la frondeuse qui ne dit pas son nom

C’est une note confidentielle qui en dit long sur son ambition. Anne Hidalgo a récemment remis à Manuel Valls l’inventaire des petits et grands domaines dans lesquels l’Etat empiète sur ses prérogatives à Paris. De la tutelle du pouvoir central héritée de l’époque où la capitale était administrée par un préfet, elle compte faire table rase. Quitte à prendre bille en tête le gouvernement.



Sur le travail du dimanche, la bataille est engagée. La maire de Paris déposera à la fin du mois une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) pour obtenir la révision sur un point de la loi du ministre de l’économie, Emmanuel Macron, qui réforme le travail dominical. La capitale est historiquement la seule ville de France où le préfet de police a compétence pour autoriser des commerces à ouvrir le dimanche en lieu et place du maire. Mme Hidalgo espérait que la loi Macron serait l’occasion de corriger cette exception. Il n’en a rien été. « Nous sommes sûrs d’avoir gain de cause avec la QPC », affirme son entourage. Dans une lettre que Le Monde s’est procurée, adressée le 27 juillet à Jean-Louis Debré, le président du Conseil constitutionnel, Mme Hidalgo cite une décision du Conseil du 6 août 2009 selon laquelle la fixation par le préfet de police de Paris des dimanches ne donnant pas lieu à repos est « contraire au principe d’égalité entre collectivités territoriales ».





La suite : Le Monde

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